Localisation cellulaire des lipides

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Outre leur rôle majeur comme source d'énergie et comme constituants des lipides des membranes cellulaires, les fonctions métaboliques des acides gras varient selon leur nature : certains sont des précurseurs de molécules de régulation de fonctions physiologiques variées agrégation plaquettaire, inflammation, vasoconstriction, etc. Le cholestérol fait également partie des lipides. Une concentration plasmatique en cholestérol élevée est un facteur de risque de maladies cardiovasculaires. Dans les végétaux, sont présentes en très faibles quantités, des molécules ressemblant au cholestérol, les phytostérols.

Il existe différentes façons de classifier les acides gras. L'ensemble des acides gras indispensables et conditionnellement indispensables constituent les acides gras essentiels. Les autres acides gras sont dits non essentiels. Parmi les acides gras non essentiels, on trouve notamment l'acide oléique acide gras monoinsaturé majoritaire dans notre alimentation , et les acides gras saturés AGS.

Les acides gras saturés sont notamment constitués d'acides laurique, myristique et palmitique qui, en excès, sont athérogènes [1]. D'autres AGS, notamment ceux à chaînes courtes et moyennes n'ont pas cet effet et pourraient même avoir des effets positifs sur la santé. Il ne faut pas oublier que certains produits transformés viennoiseries, barres chocolatées, etc. Les données scientifiques récentes ont permis d'affiner les effets physiologiques et biochimiques spécifiques des acides gras.

Le moindre mouvement nécessite des calories supplémentaires, et le travail en demande bien sûr plus encore. Si, au lieu de 8 heures de travail léger, l'individu pris pour exemple fait 5 heures de garde et 3 heures de travail pénible comme sarcler une terre dure, à raison de 4 Calories par minute, sa dépense en calories sera de:.

Examinons maintenant ce qui se passerait chez l'individu assumant les activités mentionnées dans le premier exemple et ayant une alimentation lui apportant exactement 2 Calories.

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Son poids ne changerait pas et son organisme fonctionnerait normalement. Mais, si le même individu assumait les activités du deuxième exemple sans manger davantage, son poids diminuerait progressivement parce qu'il devrait utiliser entièrement la réserve de combustible qui constitue une partie de son propre corps. Cependant, il devrait bien vite limiter ses activités afin d'arrêter ce processus.

Il travaillerait donc moins fort en sarclant, de telle sorte qu'au lieu de 4 Calories par minute il n'en brûlerait par exemple que 3,2; il aurait tendance à être fatigué en fin de journée et donc à augmenter son temps de repos durant lequel il ne dépense que 1 Calorie par minute en diminuant le temps consacré aux activités mineures. Son besoin en calories serait ainsi ramené à , selon la répartition suivante:. Ceci n'est qu'un exemple. Dans la plupart des cas, quand les gens augmentent leur dépense d'énergie, y compris le travail, ils ont plus d'appétit, et ils consomment leur aliment de base en plus grande quantité, que ce soit du riz, du maïs, du mil ou autre chose.

Le métabolisme basal. On a déjà dit que celui-ci varie et qu'il peut être affecté par certains facteurs tels qu'une maladie de la glande thyroïde.

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Plus le travail physique est dur ou le sport violent, plus il faut de calories. La grossesse. La mère allaitante a de plus grands besoins de calories pour donner à son bébé un lait nourrissant. En Afrique, l'allaitement au sein durant assez longtemps, beaucoup de femmes ont besoin d'un supplément de calories. Tous les enfants ont besoin d'énergie supplémentaire pour assurer leur croissance et leur activité. Les vieillards ont un besoin inférieur car ils sont moins actifs et ont en général un métabolisme basal.

Le climat.

Sous un climat chaud tel que celui de la plus grande partie de l'Afrique tropicale, il faut moins de calories qu'en climat froid pour permettre à l'organisme de conserver sa température normale. Glucides, lipides et protides. La plupart des Africains tirent surtout leur énergie des glucides contenus dans ce qu'ils mangent. Les glucides constituent de loin la plus grande partie de la ration alimentaire, jusqu'à 80 pour cent dans certains cas, soit presque le double des 45 ou 50 pour cent que l'on trouve dans les régimes alimentaires de bien des pays industrialisés.

Ils sont formés d'atomes de carbone, d'hydrogène et d'oxygène dans la proportion Ils sont brûlés pendant le processus du métabolisme pour produire de l'énergie libérant du gaz carbonique CO2 et de l'eau H2O. Dans le régime alimentaire de l'homme, les glucides sont essentiellement apportés sous forme d'amidon ou de sucres divers. Les glucides les plus simples sont les monosaccharides ou sucres simples. Ces sucres peuvent franchir la paroi de l'intestin sans être transformés par les enzymes digestives.

Les trois plus courants sont le glucose, le fructose et le galactose. Le glucose, quelquefois appelé dextrose, est contenu dans les fruits, les patates douces, les oignons et autres végétaux. C'est aussi la forme que prennent beaucoup d'autres glucides tels que les disaccharides et les amidons, après transformation par les enzymes digestives.

Le glucose est oxydé pour la production d'énergie et de chaleur; il y a libération de gaz carbonique qui est rejeté par la respiration. Le glucose étant le sucre contenu dans le sang, on le choisit évidemment comme substance énergétique pour les personnes alimentées par voie intraveineuse. On utilise très souvent dans ce but du glucose dissous dans de l'eau distillée à des concentrations de 5 à 10 pour cent. On trouve le fructose dans le miel et le jus de certains fruits.

Le galactose est un monosaccharide qui apparaît en même temps que le glucose lorsque les enzymes digestives agissent sur le lactose, c'est-à-dire le sucre contenu dans le lait. Les disaccharides, quoique relativement simples, ne peuvent être absorbés au cours du transit intestinal qu'après avoir été transformés en monosaccharides. On peut donner comme exemple de disaccharides le saccharose, le lactose et le maltose.

En Afrique, il provient le plus souvent de la canne à sucre. On en trouve aussi dans les betteraves, les carottes et l'ananas. Le lactose est le disaccharide présent dans le lait maternel et animal. Il est beaucoup moins sucré que le saccharose. Quant au maltose, on le trouve dans les graines en germination. Les polysaccharides sont, du point de vue chimique, des hydrates de carbone plus compliqués. Ils ont tendance à être insolubles dans l'eau, et quelques-uns seulement sont utilisables par l'être humain pour la production d'énergie.

Comme exemple de polysaccharides, on peut citer l'amidon, le glycogène et la cellulose. L'amidon, polysaccharide qui se trouve dans les céréales et dans les racines et tubercules comestibles, comme la pomme de terre et le manioc, est une importante source de calories pour l'homme. Dans ces aliments, l'amidon se présente sous forme de granules qui éclatent sous l'effet de la chaleur et libèrent cette substance. Le processus de formation du glycogène est l'inverse de ce qui se passe au cours de la transformation digestive de certains autres polysaccharides.

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Ainsi, l'amidon du manioc est détruit dans l'intestin pour former des molécules de monosaccharide. Ce monosaccharide passe dans le sang et, si sa concentration est supérieure aux besoins, un certain nombre de molécules fusionnent pour former un nouveau polysaccharide, le glycogène, selon le schéma suivant:. Le glycogène est habituellement présent dans les muscles et le foie, mais pas en très grandes quantités.

Si l'on consomme plus de glucides que nécessaire, l'organisme les transforme en graisses et les met en réserve sous forme de tissus adipeux. Un troisième polysaccharide est la cellulose qui constitue la fibre des plantes vertes et existe aussi dans le bois. L'appareil digestif de l'homme ne peut pas fractionner la cellulose ni l'utiliser comme source d'énergie.

Certains animaux par contre, comme les bovins, ont dans leurs intestins des micro-organismes qui attaquent cette cellulose et en font un aliment énergétique. Pour ce qui est de l'homme, elle constitue la plus grande partie de la masse épaisse qui est évacuée dans les selles. Il est maintenant reconnu que la haute teneur en fibres de la plupart des régimes alimentaires traditionnels africains contribue sans doute puissamment à prévenir certaines des maladies qui apparemment sont plus fréquentes chez les individus qui ont des régimes pauvres en fibres, comme dans les pays développés.

En permettant un transit intestinal plus rapide, les fibres contribuent sans doute à prévenir la diverticulite, l'appendicite, les hémorroïdes et peut-être les maladies coronariennes. Dans les régimes alimentaires africains, les lipides fournissent en général moins de calories que les glucides, à peu prés 8 à 10 pour cent du total. Dans la plupart des pays industrialisés, la consommation de graisses est proportionnellement beaucoup plus forte; aux Etats-Unis, par exemple, 40 à 50 pour cent des calories en proviennent. Les lipides, tout comme les glucides, contiennent du carbone, de l'hydrogène et de l'oxygène.

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Ils ne sont pas solubles dans l'eau, mais le sont dans des solvants chimiques tels que l'éther, le chloroforme, le benzène. Les lipides sont des composés constitués principalement de triglycérides qui peuvent se décomposer pour former le glycérol et les acides gras. Ce processus s'accomplit dans l'intestin de l'homme grâce à des enzymes appelées lipases. Celles-ci se trouvent essentiellement dans les sucs pancréatiques et intestinaux.

Les sels biliaires sécrétés par le foie émulsionnent les acides gras et les rendent ainsi plus solubles dans l'eau. On divise les acides gras en deux groupes principaux: les acides gras saturés et les acides gras insaturés comprenant à la fois les acides polyinsaturés et mono-insaturés. Les premiers comportent le plus grand nombre possible d'atomes d'hydrogène que leur permette leur structure chimique.

Toutes les graisses et huiles absorbées par l'homme comportent un mélange d'acides gras saturés et insaturés. En gros, les graisses d'animaux terrestres par exemple le gras de la viande et le beurre contiennent plus d'acides gras saturés que les graisses végétales. Les lipides provenant des plantes et, dans une certaine mesure, ceux provenant des poissons, renferment plus d'acides gras insaturés, et en particulier de ceux que l'on appelle polyinsaturés. Mais il existe des exceptions comme, par exemple, l'huile de coco qui comporte une grande quantité d'acides gras saturés.

Le public prête désormais attention à cette classification des graisses, et ce d'autant plus qu'une consommation excessive de corps gras saturés paraît être l'un des facteurs à l'origine de l'athérosclérose et des maladies coronariennes. Mais ce risque est sans doute moins grave en Afrique car la plupart des gens y consomment relativement peu de matières grasses et la plus grande partie de celles-ci contient surtout des acides gras insaturés.

Chez les quelques peuples qui absorbent beaucoup de graisses, tels que les Samburu du Kenya et les Masai de Tanzanie, les maladies attribuées à une absorption accrue de ces graisses sont rares. Mais on considère qu'au Sénégal et peut-être dans quelques autres pays d'Afrique, des maladies dégénératives pourraient être dues à une forte consommation de matières grasses.

Le rôle exact des lipides dans l'étiologie de ces maladies reste encore à préciser. Il semble que l'on puisse tirer des conclusions valables de la comparaison entre les Africains ayant un apport lipidique élevé et leurs homologues des pays développés: les premiers ont une vie active et peu de tissus adipeux, les seconds ont une vie sédentaire et sont souvent obèses.